Chaque style de supervision correspond à un modèle historique et incarne une manière particulière de guider les équipes.
Comprendre ces styles permet de mieux reconnaître les forces et les limites de chaque superviseur potentiel.
Subordination stricte – Napoléon Bonaparte
Le superviseur impose une discipline claire, fondée sur l’autorité légale et la hiérarchie.
Avantage : grande efficacité dans les contextes exigeant rigueur et obéissance.
Risque : démotivation si les collaborateurs recherchent autonomie ou créativité.
Suppléance – Marcus Aurelius
Le superviseur accompagne, délègue et veille au bien commun, comme un tuteur bienveillant.
Avantage : climat de confiance, responsabilisation.
Risque : peut sembler manquer de fermeté en contexte de crise.
Coopérative – Périclès
Le superviseur favorise la délibération collective et l’égalité entre les membres.
Avantage : décisions inclusives, fort engagement.
Risque : lenteur décisionnelle, dilution des responsabilités.
Management par objectifs – Frederick Taylor
Le superviseur fixe des objectifs mesurables et évalue les résultats.
Avantage : clarté, orientation vers la performance.
Risque : réduction du travail humain à des indicateurs, perte de sens.
Supervision consultative – Élisabeth Iᵉʳᵉ d’Angleterre
Le superviseur décide en s’appuyant sur les conseils d’experts et l’écoute des avis.
Avantage : décisions réfléchies, adaptabilité.
Risque : surcharge d’information, hésitation à trancher.
Mentorat / compagnonnage – Socrate
Le superviseur guide par le questionnement, l’exemple et l’accompagnement personnalisé.
Avantage : développement des talents, apprentissage profond.
Risque : progression plus lente, dépendance à la relation.
Supervision procédurale – Maximilien de Robespierre
Le superviseur s’appuie sur des règles strictes et des procédures codifiées.
Avantage : cohérence, égalité de traitement.
Risque : rigidité, faible tolérance à la nouveauté.
Leadership inspirant – Jeanne d’Arc
Le superviseur entraîne par la conviction, l’exemple et la vision.
Avantage : fort élan collectif, mobilisation dans l’adversité.
Risque : usure du charisme, difficulté de succession.